Trois couvertures de survie sont suspendues par une de leur facette et se tiennent au sol par une autre. Dépliées sur une ligne puis accompagnées dans leur épreuve de la gravité, ces trois objets à échelle humaine se déploient en réagissant à la lumière et dans une fragilité qui les rends sensibles au déplacement des masses d’air et donc de ceux du visiteur. Le geste très simple, dans le contexte de l’exposition, prend une forme de posture étrangement humanoïde tout en conservant son lien à l’abstraction.
