En entrant dans l’exposition, on trouve une projection de plein pied sur l’ensemble du mur. Il s’agit d’un pièce générative et interactive intitulée There is no evidence. À la manière d’un tissu, des lignes sont générées à partir de la silhouette d’un avatar 3D sur lequel a été appliqué le mouvement d’une danse de 10min que j’ai réalisée. Les mouvements des lignes tantôt accrochées aux bords du mur, tantôt relâchées, bougent selon des algorithmes d’élasticité et de gravité en lien avec la silhouette qu’elle cache et dévoile alternativement. L’interaction via une surface tactile permet d’agir indirectement sur les lignes et non sur la silhouette elle même. Comme si l’on produisait un tourbillon dans un milieu, les lignes se trouvent attirées et dynamisées par l’interaction. Le visiteur participe à la générativité du programme et aux conditions d’apparition du corps et de la danse. La pièce interroge notre relation au numérique et aux représentations numériques du corps. Elle est une évolution de la pièce Danse /// Fragment réalisée au Fresnoy en 2015.
